Liturgische und theologische Texte: Les exempla médiévaux font une place à la fourmi, comme l’atteste le répertoire de motifs de Stith Thompson, qui fait état de la prévoyance des fourmis pour garder leur récolte de grains au sec (deux cas). On retrouve une évocation de la sagesse de la fourmi chez Nicole Bozon (Contes moralisés, 69).
Un texte particulier, le Formicarius du dominicain allemand Jean Nider, a pris comme fil conducteur les propriétés des fourmis, comme son confrère Thomas de Cantimpré l’avait fait avec les abeilles. Chacun des 60 chapitres du traité, organisé en 5 livres, est introduit par une propriété de la fourmi, qui est ensuite moralisée, soutenue d’autorités bibliques ou patristiques, enfin illustrée par des anecdotes à caractère exemplaire. Les propriétés sont en majorité inspirées des chapitres sur la fourmi chez Barthélemy l’Anglais et chez Albert le Grand (De animalibus, 8,4 et 16,19-21). Les fourmis incarnent les bons et simples fidèles (livres 1-4 du Formicarius), puis les fidèles victimes des démons, et les démons eux-mêmes (1,5).
Lit.: Le Formicarius n’est disponible qu’en éditions anciennes, dont une a été rééditée (Cologne, c. 1480, rééd. Graz, 1971); C. CHENE: Le Formicarius (1436-38) de Jean Nider O.P, Micrologus 8 (2000), 297-350.
Baudouin Van den Abeele
Zurück zu "Ameise" | Zurück zu "C. Lateinische Literatur" | Zurück zu "C. Lateinische Literatur - VI.1 Narrative Texte" | Weiter zu "D.1 Französische Literatur"