Delfin – C. – II.3 Gebrauchsschrifttum

Medizin: La plus ancienne description connue des propriétés thérapeutiques du corps du dauphin est contenue dans le livre 32 de l’Histoire naturelle de Pline. Dans plusieurs parties de cette section de l’encyclopédie (à savoir aux §§ 83, 113, 117, 129, 137 du livre 32), l’auteur latin fait allusion à l’utilisation de certaines parties du corps de l’animal ou des substances dérivées de lui comme les cendres obtenues de son corps brûlé ou de ses dents, ou le gras et le foie, pour soigner les maladies de la peau, les fièvres, l’hydropisie, les affections de l’apparat génital féminin, ou pour calmer la douleur des gencives des enfants lors de la première dentition. L’Histoire naturelle semble être, pendant l’Antiquité et le Moyen Age, la seule source à livrer les propriétés médicales du corps du dauphin. A ma connaissance, après Pline, aucun texte latin ou arabe ne fait mention de cet animal comme source pour des médicaments. Mais encore au XIIIe siècle, Vincent de Beauvais décrit dans le chapitre 113 du livre 17 du Speculum naturale les usages du corps du dauphin en mettant ensemble des extraits du livre 32 de l’Histoire naturelle.

La médecine n’est pas la seule discipline à utiliser le corps du dauphin. La littérature médico-magique de l’Antiquité tardive et du Moyen Age témoigne, elle aussi, d’un certain intérêt pour cet animal. Dans la compilation connue sous le nom de Kyranides, on trouve par exemple un chapitre consacré au dauphin où l’auteur de la collection note, à côté de quelques utilisations médicales, que l’utérus gonflé de l’animal, orienté en direction du nord, fait lever le vent provenant de ce point cardinal; le même phénomène se produit en plaçant cette partie du corps du dauphin en direction du sud, de l’ouest et de l’est (voir Kyranides IV, Elementum Δ, id est d, cap. De delphine, 184-185).

Ausg.: Plinius: Naturalis historiae libri 32, éd. L. JAHN/C.MAYHOFF, 1870-1897; Vincentius Belvacensis: Speculum naturale, 1624 (reprint 1964); Kyranides, éd. L. DELATTE, 1942.

Iolanda Ventura

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