A la période humaniste, l’histoire d’Arion et du dauphin se trouve aussi dans le recueil de fables ›ésopiques‹ de Dorpius, d’où il pénétra dans les langues vernaculaires. L’Aesopus Dorpii connaît en outre trois autres fables mettant en scène un dauphin: on y trouve l’histoire ›inversée‹ de celle d’Arion, où un dauphin laisse se noyer un → singe immodeste pour le punir de sa vantardise, la fable du loup de mer qui veut être le chef des poissons parce qu’il a pu constater qu’on le craignait dans les rivières, mais sera mis en fuite par le dauphin. Plus connue est l’histoire du turbot agonisant qui se réjouit de voir périr son ennemi, le dauphin, avant lui, fable qui est attestée, avec quelques variantes, dans la tradition du Moyen Age tardif.
Lit.: G.DICKE/K. GRUBMÜLLER: Katalog der Fabeln des Mittelalters und der frühen Neuzeit, 1987, n° 139, 260*; P. CIFARELLI: Catalogue thématique des fables ésopiques françaises du XVIe siècle, 1993, n° 47, 176, 345, 496.
Richard Trachsler
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